- A quoi correspond la retraite des ministres en 2025 ?
A quoi correspond la retraite d'un ministre ?
Un ministre bénéficie-t-il d'avantages spéciaux ?
Contrairement à la croyance populaire, les ministres qui ne sont plus en poste ne reçoivent pas de pension viagère. Le fonctionnement de la retraite d'un ministre a évolué au fil des réformes. Ce changement alimente les débats autour du thème "ministre retraite", souvent perçue comme opaque. Le terme "ministre retraite" désigne aujourd’hui une forme d’indemnité réglementée, et non un avantage de rente systématique. C’est pourquoi mieux comprendre les conditions d’accès à la ministre retraite permet de démystifier cette notion souvent mal interprétée. Elle s’inscrit désormais dans un cadre plus aligné avec le droit commun et ne renvoie plus à un privilège à vie, mais bien à une indemnité transitoire.
Il a été modifié en 2013 selon le décret 58-1099 du 17 novembre 1958. « Lors de la cessation de ses fonctions, le membre du gouvernement perçoit une indemnité d’un montant égal au traitement qui lui était alloué pendant une durée de trois mois ». Consultez notre article guide concernant la Retraite par Métier.
On ne parle donc pas de « retraite ministérielle », mais bien d’une ministre retraite prenant la forme d’une indemnité temporaire, encadrée par des règles précises, loin de l’idée d’un régime spécial. C'est une indemnité très lucrative, de plus de 9 900 € par mois pendant trois mois. Ainsi, pour un ministre, la retraite repose sur ce principe d'indemnité temporaire et non sur un régime de pension spécifique.
Cette réalité continue d’alimenter les débats publics, en particulier lorsqu’elle est comparée à d'autres régimes dits spéciaux. Si l’expression "ministre retraite" est parfois utilisée à tort, elle désigne en réalité l’ensemble des dispositifs d’indemnisation et de cotisation liés à la fonction ministérielle.
Contrairement à l’image d’un revenu garanti à vie, la ministre retraite repose sur les mêmes bases que les régimes appliqués aux fonctionnaires : cotisations à la CNAV et à l’IRCANTEC, sans privilèges pérennes. Ce n’est donc pas un avantage indû, mais un droit encadré, soumis aux mêmes règles que ceux des cadres du secteur public.
Alors que certains fantasment encore sur une ministre retraite automatique et avantageuse à vie, la réalité juridique impose un système plus strict, aligné sur les régimes complémentaires classiques. Ce flou sémantique entretient parfois une image biaisée auprès du grand public.
Il n'y a pas de durée minimale précisée dans le texte pour bénéficier de cette indemnisation. Par conséquent, le ministre reçoit toujours des avantages, quel que soit son mandat au sein du gouvernement.
Il n'y a pas de fonds de pension dédié à cette fonction car il n'y a pas de pension ministérielle. Dès lors, comme tous les Français, le ministre verse la retraite de base à la CNAV.
Ils cotisent également à l'IRCANTEC pour leur retraite complémentaire. Le ministre perd tous les profits lorsqu'il démissionne.
Cela contraste avec le fait que le Premier ministre et le ministre d’intérieur peuvent continuer à bénéficier de certains avantages même après avoir quitté leur emploi, notamment en ce qui concerne le salaire de Premier ministre à vie.
Un ministre bénéficie-t-il de ses avantages ministériels à vie ?
Les salaires des ministres sont régis par des règlements et restent les mêmes pour tous les ministres. Le salaire du ministre est fixé à 10 136 € par mois et comprend divers services de transport et d'hébergement.
Le ministre utilise une voiture de fonction avec chauffeur. Il bénéficie également de quotas de vol.
À cela s'ajoute un accès gratuit à l'ensemble du réseau SNCF. N'oubliez pas qu'il peut également avoir une maison d'entreprise.
Pour des raisons de sécurité, le ministre bénéficie également d'une protection policière durant son mandat.
Ces avantages, bien qu’encadrés, nourrissent régulièrement des interrogations plus larges sur les privilèges politiques. Le sujet de la "ministre retraite" reste au cœur des débats, car il touche à la transparence de la vie publique. Clarifier sa définition contribuerait à renforcer la confiance dans les institutions.
Beaucoup s’interrogent encore sur ses modalités concrètes, et sur ce qui la distingue des régimes dits spéciaux. Dans l’imaginaire collectif, elle est parfois associée à des privilèges injustifiés, alors qu’elle s’inscrit aujourd’hui dans un cadre juridique bien défini.
Cette confusion s’intensifie lorsqu’on évoque le salaire Premier ministre à vie. L’expression véhicule l’idée d’un traitement perpétuel, alors qu’en réalité, il s’agit d’avantages ponctuels, souvent liés à des missions officielles ou honorifiques.
Il est essentiel de rétablir la vérité sur la ministre retraite d’un côté, et sur le salaire Premier ministre à vie de l’autre, afin d’éviter d’alimenter les fantasmes autour de la dépense publique.
Le débat autour de ces statuts revient fréquemment en période de réforme. Une meilleure pédagogie, notamment sur les critères d’accès à la ministre retraite, associée à un discours clair sur le salaire Premier ministre à vie, permettrait d’éviter les amalgames et les récupérations politiques.
Une confusion fréquente subsiste entre les avantages des ministres et ceux des anciens Premiers ministres. Ce contraste entre les avantages ministériels temporaires et le salaire Premier ministre à vie prêté à certains anciens chefs de gouvernement soulève régulièrement des critiques.
Le salaire du Premier ministre à vie, bien qu’en partie symbolique, cristallise les débats autour du statut des élites politiques. Si certains anciens Premiers ministres bénéficient encore d’un encadrement logistique ou d’une rémunération liée à leur statut, cela reste rare. Le concept de salaire Premier ministre à vie mériterait d’être clarifié pour éviter toute interprétation abusive.
Cependant, le ministre ne conserve pas ces intérêts à vie. Ils bénéficieront uniquement de vols et de billets de train gratuits et d'autres avantages pendant la mission. Contrairement au salaire de Premier ministre à vie, le ministre perd ses avantages en fin de mandat.
En fin de mandat, et dès qu'ils quittent leur poste, les ministres perdent leurs intérêts. Les ministres qui prennent leur retraite reçoivent une indemnité de départ, soit trois mois de salaire, mais pas plus. En d'autres termes, cette indemnité constitue la seule forme de ministre retraite actuellement en vigueur pour les membres du gouvernement.
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À quoi correspond le salaire d'un ministre et d'un secrétaire d'Etat ?
En 2012, François Hollande a décidé de réduire les salaires des membres du gouvernement, dont le ministre, à moins de 30 %. Par conséquent, les salaires du ministre et des sous-ministres ont été réduits d'un salaire mensuel total de 14 200 € à 9 940 €.
Le salaire du secrétaire d'État est passé de 13 490 € par mois à 9 443 €.
Néanmoins, au fil des années, les salaires des ministres et du secrétaire d'État ont été progressivement revus à la hausse.
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Combien gagnent actuellement le ministre et le secrétaire d'État ? En 2025, le total mensuel sera de :
- 10 747 € pour les ministres et ministres délégués ;
- 9 623 € pour les secrétaires d’État.
Quel est le nombre de ministres en France ?
L'actuel gouvernement français d'Elisabeth Borne compte 23 ministres, incluant les différents postes clés que nous connaissons :
- Ministre de l’Intérieur
- Ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique
- Garde des Sceaux, ministre de la Justice
- Ministre délégué auprès de la Première ministre, chargé des Relations avec le Parlement et de la Vie démocratique
- Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires
- Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères
- Ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse
- Ministre des Armées
- Ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique chargé des Comptes publics
- Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
- Ministre de la Santé et de la Prévention
- Ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion
- Ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées
- Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
- Ministre des Outre-mer
- Ministre de la Transformation et de la Fonction publiques
- Ministre de la Culture
- Ministre déléguée auprès de la Première ministre, chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances
- Ministre délégué auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé de l’Europe
- Ministre de la Transition énergétique
- Ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur et de la ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargé des Collectivités territoriales
- Ministre délégué auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité
Quel est le nombre actuel de secrétaires d’État ?
On compte au total 4 secrétaires d’État, au sein du gouvernement d’Elisabeth Borne :
- Secrétaire d’État auprès de la Première ministre, Porte-parole du Gouvernement
- Secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux
- Secrétaire d’Etat auprès de la Première ministre, chargée de l’Enfance
- Secrétaire d’Etat auprès de la Première ministre, chargée de la Mer

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Quels étaient les premiers ministres précédents ?
Combien de premiers ministres sont encore en vie en France et qui sont-ils ?
Les anciens Premiers ministres encore en vie sont aujourd'hui au nombre de 15 en France (en incluant Élisabeth Borne, mais sans Gabriel Attal qui est encore en fonction en avril 2025).
Ils peuvent, pour certains, continuer de bénéficier d'avantages, liés indirectement à la notion de salaire de Premier ministre à vie.
- Laurent Fabius
- Édith Cresson
- Édouard Balladur
- Alain Juppé
- Lionel Jospin
- Jean-Pierre Raffarin
- Dominique de Villepin
- François Fillon
- Jean-Marc Ayrault
- Manuel Valls
- Bernard Cazeneuve
- Édouard Philippe
- Jean Castex
- Élisabeth Borne
Si certains anciens Premiers ministres encore en vie peuvent bénéficier de certains avantages, la notion de salaire Premier ministre à vie prête souvent à confusion. Il ne s’agit pas d’un revenu automatique, mais d’un ensemble de facilités ponctuelles, souvent liées à des fonctions institutionnelles ou des missions spécifiques.
En réalité, seuls quelques-uns bénéficient encore d’un tel traitement, et toujours selon des modalités variables décidées au cas par cas. Le salaire Premier ministre à vie reste donc une expression imprécise, qui entretient parfois une rumeur injustifiée dans l’opinion publique. Une meilleure transparence permettrait d’en clarifier les contours et d’éviter les interprétations abusives.
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